Khwaja Mahmoud al-Anjir al-Faghnawi
Ch Hisham Kabbani


Si je répète Ton nom, ce n'est pas parce que je crains l'oubli »
Mais sa mention sur ma langue est la joie du dhikr.
Aboul-Hassan Simnan.1

Kwaja Mahmoud était un Maître au coeur d'ou jaillissait l'Eau de la Connaissance et de la Sagesse. Son coeur était poli par la Divine Brillance, faisant de lui un des meilleurs parmi les élus, purifié de toutes les obscurités et misères, transparent comme le cristal.
Il est né dans le village de Angir Faghna, a trois milles de Boukhara. Durant sa jeunesse il avait l'habitude de travailler dans la construction. Il consacra sa vie a la guidance des gens vers la Présence Divine. Il fût le premier de la ligne des Maîtres de Sagesse (Khawagan) a introduire la méthode du dhikr a voie haute en accord avec les besoins de l'époque et requis par la condition des chercheurs. Lorsque qu'on lui demanda pourquoi il utilisait le dhikr fort, il répondit, « Pour réveiller les dormeurs. »

LA CONTROVERSE SUR LE DHIKR FORT

Un jour Kwaja Mahmoud participait a une rencontre d'érudits et Cheikh Shams al-Halwani dit a Cheikh Hafiz al-Din, une autorité en connaissance externe, de demander a Cheikh Mahmoud Faghnawi pourquoi il faisait le dhikr audible. Cheikh Mahmoud Faghnawi dit,

...c'est le meilleur dhikr de reveiller un étranger de son état de somnonlence et d'attirer l'attention de l'insouciant afin qu'il puisse se diriger vers Dieu, suivant le Cheikh qui fait le dhikr, se redressant dans la Voie, et faisant pure sa repentance vers Dieu, laquelle est la clé de toutes les bontés et joie. Si votre intention est correcte, vous trouverez l'autorité pour utiliser le dhikr fort.

Cheikh Hafiz ad-Din lui demanda de clarifier pour lui qui ont la permission de pratiquer le dhikr fort, afin de justifier cette pratique auprès de ceux qui s'y opposent. Il dit,

Le dhikr fort est pour quiconque désire purifier sa langue du mensonge et de la médisance, libérer ses actions privées de commetre ce qui est interdit, et nettoyer son coeur de l'arrogance et de l'amour de la reconnaissance.

Un jour Cheikh Ali Ramitani dit qu'un homme vit Khidr et lui demanda, « Dit moi ou je peux trouver un homme qui pratique la Sharia, la Loi Divine du Prophète et la Voie Droite, afin que je puisse le suivre. » Il répondit, « Celui que tu cherches est Cheikh Mahmoud al-Ingir al-Faghnawi. » Il est dit que Cheikh Mahmoud marchait dans les empreintes du Prophète Mouhammad dans la station de la Connaissance de Dieu (ma'Rifa). Il marchat aussi dans les empreintes du Prophète Moïse dans la station de Kallimoullah, la station de celui qui parle avec Dieu. Cheikh Mahmoud irradia sa connaissance depuis sa mosquée, qu'il construisit dans le village de Wabiqni, près de Boukhara. Il est décédé dans le village de Qilit, près de Boukhara, le 17 de Rabi oul-Awwal, durant l'année 717H/ 1317 EC.
Il passa le secret de l'Ordre Soufi Naqshbandi à son Caliph, Ali ar-Ramitami .



Le Chaine d'or