La
Validité de Hadiths Faibles
Nous
concluons la discussion sur Ihya´ `ouloum al-din avec les
déclarations sur la permissibilité de hadiths faibles par
les maîtres de hadiths, établissant comme l’Imam al-Sakhawi
déclara dans la conclusion de son livre al-qawl al-badi´,
que «La majorité des savants (al-joumhour) supportent
qu’un hadith faible peut être utilisé comme une base
pour mener une bonne action et achever un bon caractère mais pas
pour des règles légales.»
Ibn
Hajar écrit dans Hadi al-sari:
Malik
et Boukhari ont une différente compréhension de la validité
des hadiths. Malik ne considère pas l’interruption dans la
chaîne comme une défaillance dans le hadith. Pour cette raison,
il cite des hadiths avec des chaînes interrompues du type moursal
et mounqati, et des communications sans chaînes (balaghat)
comme une partie de l’objet principal de son livre (al-Mouwatta´),
alors que Boukhari, considère l’interruption comme une défaillance
dans la chaîne de transmission. Ainsi, il ne cite pas ces hadiths
sauf comme quelque chose en dehors de l’objet principal de son livre
(al-jami` al-sahih), par exemple les commentaires (ta`liq)
et les titres de chapîtres.[162]
Al-Hakim (d.405) rapporte dans son Madkhal, un manuel sur la science de
hadiths:
J’entendis
Abou Zakariyya al-`Anbari dire que Mouhammad ibn Ichaq ibn Ibrahim al-Hanzali
lui dit que son père avait l’habitude de rapporter d’`Abd
al-Rahman ibn Mahdi qu’il avait l’habitude de dire: «Nous
étions conciliants concernant l’isnad au sujet de la récompense
et la punition et des actions vertueuses, et étions indulgents
envers les gens (c’est-à-dire concernant leur identité
et fiabilité); mais lorsque nous transmettions au sujet de ce qui
est légal et ce qui est interdit, nous sommes stricts avec l’isnad
et examinons minutieusement les gens.»
J’ai
entendu Abou Zakariyya Yahya ibn Mouhammad al-`Anbari dire qu’il
entendit Abou al-`Abbas ibn Mouhammad al-Sijzi dire qu’il entendit
al-Naufali dire qu’il entendit Ahmad ibn Hanbal dire: «Lorsque
nous transmettons de l’apôtre d’Allah
au sujet de ce qui est permis et ce qui est interdit, au sujet des ordonnances
légales, nous sommes stricts; mais lorsque nous transmettons du
Prophète au sujet des actions vertueuses et ce qui n’est
pas établi ou d’abroger une ordonnance légale, nous
sommes conciliants avec les isnads.»[163]
Voici
est le texte complet de Sakhawi extrait d’al-qawl al-badi`:
Cheick
al-Islam Abou Zakariyya al-Nawawi dit dans l’Adhkar:
Les
`oulama parmi les experts en hadiths et les experts en loi et
autres ont dit: il est permis et recommandé que la pratique religieuse
(al-`amal) concernant les bonnes actions et le bon caractère
(al-fada’il), l’encouragement au bien et le découragement
du mal (al-targhib wa tarhib) soient basés sur des hadith
faibles aussi longtemps que ce n’est pas inventé. En ce qui
concerne les règles légales, (ahkam) ce qui est
permis et ce qui est interdit, ou les modalités des échanges,
le mariage, le divorce et autres: la pratique de l’un n’est
basée sur rien d’autre que les hadiths solides (sahih)
ou les hadiths fiables (hassan), en guise de précaution,
dans certains cas relatifs à l’un des éléments
cités ci-dessus, par exemple, si un hadith faible était
cité au sujet de la répréhensibilité (karahat)
de certains types de ventes ou de mariages. Dans ces cas, ce qui est recommandé
(moustahabb) est d’éviter une telle vente et un
tel mariage, mais ce n’est pas obligatoire.
N’étant
pas d’accord avec ceci, Ibn al-`Arabi al Maliki dit: «Absolument
aucune pratique n’est basée sur un hadith faible.»
J’ai
entendu mon cheick (Ibn Hajar al-`Asqalani) insister sur les dires suivants,
et lui-même me le remit sous forme rédigée:
Les
conditions pour des pratiques religieuses basées sur du hadith
faible sont de trois:
1-
Il y a une unanimité sur ceci: le plus faible ne doit pas être
le plus fort. Ceci exclue les hadiths individuellement collectionnés
par les menteurs ou ceux accusés de mensonge, et ceux qui font
des erreurs scandaleuses.
2- Qu’il y est pour cela une base légale générale.
Ceci exclue ce qui est inventé et qui n’a pas de base légale
de départ.
3- Que l’un ne pense pas, pendant que l’utilisant comme fondement
de base, qu’il a été établi comme vrai. Ceci
est dans l’ordre de ne pas attribuer au Prophète des
mots qu’il n’a pas dits.
Les
deux dernières conditions sont d’Ibn `Abd al-Salam et son
compagnon Ibn Daqiq al-`Id; Abou Sa`id al-`Ala'i rapporta l’unanimité
sur le premier.
Je dis: ¨Il a été rapporté de l’Imam Ahmad
que l’on peut pratiquer sur la base de hadiths faibles s’il
n’y plus d’autre hadith à cet effet et s’il n’y
a pas de hadith qui le contredit¨. Dans une autre narration, il est
rapporté dire: «Je préfère le hadith faible
par rapport à l’opinion des gens.» Ibn Hazm a similairement
mentionné que les savants Hanafi unanimement sont d’accord
avec l’école d’Abou Hanifa qui supporte que le hadith
faible est préférable à l’opinion (ra'y)
et à l’analogie (qiyas). Ahmad fut questionné
au sujet de quelqu’un se trouvant dans un pays avec, en main un
possesseur de hadiths (hadith sahib) qui ne sait pas la différence
entre du solide et du non-solide, et, dans l’autre, avec un possesseur
d’opinion (sahib ra'y): Qui devrait-il consulter? Il répondit;
« Qu’il consulte le détenteur de hadiths et non le
détenteur d’opinions.»
Abou
`Abd Allah Ibn Mandah rapporta d’Abou Dawoud, l’auteur du
Sounan et élève de l’Imam Ahmad, avait l’habitude
de citer la chaîne de transmission d’un hadith faible s’il
ne pouvait pas trouver mieux que cela sous ce titre particulier (bab),
et qu’il le considérait comme une évidence par rapport
à l’opinion.
Ce
qui émerge de cela est qu’il y a trois vues divergentes:
-
Aucune pratique n’est basée sur du hadith faible ;
- Une pratique y est basée si aucune autre évidence n’est
trouvée sous le même titre;
- La majorité des savants (al-joumhour) soutiennent que
le hadith faible peut être utilisé comme base pour pratiquer
des bonnes actions et achever un bon caractère, mais non pour des
règles légales. Et Allah est Celui qui garanti le succès.[164]
Certains
questionnent à tort le fait que l’Imam Ahmad permis l’utilisation
de hadiths faibles à la lumière de l’affirmation d’Ibn
Taymiyya dans son Qa`ida fi al-tawassoul: « Celui qui rapporte
d’Ahmad qu’il avait l’habitude de se baser sur du hadith
faible, qui n’est pas sahih ou hassan, a fait une erreur.»[165]
Cependant, ceci ne contredit pas l’opinion de l’Imam Ahmad
citée ci-dessus par Sakhawi comme l’Imam Ahmad n’appliqua
pas de hadiths faibles au ahkam ou les règles légales. Ainsi
ce que Ibn Taymiyya veut dire est: «Celui qui rapporte de l’Imam
Ahmad qu’il avait l’habitude de se baser sur du hadith faible
en dérivant des règles légales dans la Chari`a.»
a l’exception des règles, il n’y a pas de doute que
l’Imam accepta le hadith faible, comme rapporté par al-Hakim
dans al-Madkahl déjà cité, et confirmé par
Ibn `Arabi al-Maliki dans `Aridat al-ahwadhi.[166]
Ceci est confirmé par Ibn Taymiyya, lui-même, quelque part
dans son œuvre:
Ahmad
ibn Hanbal et les autres savants permirent la narration de hadiths regardant
les vertus aussi longtemps que ce n’est pas du mensonge… comme
il possible que la récompense puisse être vraie, quoiqu’aucun
des Imams n’ont dit qu’il est permis de considérer
quelque chose d’obligatoire (wajib) ou recommandé
(moustahabb) par la voie de hadiths faibles, et quiconque dit
cela diffère du consensus.[167]
Cependant,
Ibn Taymiyya prétend “qu’aucun des Imams n’a
déclaré une action recommandée par la voie d’un
hadith faible, et quiconque dit ceci diffère du consensus”
est évidemment incorrect, comme cela est prouvé par l’allusion
indiscutable de Sakhawi aux dires de Nawawi déjà cités:
Les
`oulama parmi les experts en hadiths et les experts en Lois et
autres ont dit… par exemple, si un hadith faible était cité
au sujet la répréhensibilité (karahat) de
certains genres de ventes ou de mariages…ce qui est récommandé
(moustahabb) est d’éviter ces ventes et mariages,
mais ce n’est pas obligatoire.
Abou
al-Wafa' Ibn `Aqil al-Hanbali (d.513)
Comme
al-Harawi al-Ansari, il était un hafiz et un faqih
de l’école Hanbali; il fut un ardent défenseur de
la Sunna et du tassawwouf. Il est considéré comme
un revivificateur de l’école de l’Imam Ahmad, quoiqu’il
eut plusieurs maîtres appartenant à différentes écoles.
Comme plusieurs Soufis de son école entre autre Ibn Qoudama (d.620)
et al-Toufi (d.715), Ibn `Aqil considérait al-Hallaj comme un wali
(saint) et ne douta pas de sa sincérité ni de sa vertu.
Ibn al-Jawzi rapporta qu’il avait en sa possession la copie autographiée
d’un traité d’Ibn `Aqil écrit en éloge
à al-Hallaj, intitulé jouz' fi nasr karamat al-Hallaj
(Opuscule à l’éloge du don d’al-Hallaj). Ibn
'Aqil était universel et dans son Kitab al-founoum se
serait étendu sur huit cent volumes dont un seul est encore existant.[168]
suite de la position des Savants
Sommaire
[45]
Ibn al-Jawzi, Sifat al-sawfa 2(4):10 (#570).
[46]
Ibn al-Qayyim, Rawdat al-mihibbin p.225.
[47]
Abu Nu’aym, Hilyat al-awliya’ 6:155.
[48]
Ibn Taymiyya, al-Tassawwouf dans Majmou’a al-fatawa
al-koubra 11:16.
[49]
Rapporté par Mouslim, Ahmad, Tirmidhi, et Ibn Majah.
[50]
Dans Ghazali, trad. T.J.Winter, l'évocation de la mort p.18.
[51]
Ibn ‘Abidin, Hashiyat radd al-muhtar ‘ala al-durr al-mukhtar
1:43.
[52]
Ibn Qayyim, Madarij al-salikin; Ibn al-Jawzi, Sifat al-safwa
(Béirut: dar al-kutub al-‘ilmiyya, 1403/1989) 1
(2):203 (#254); Abu Nu’aym, Hilyat al-awliya, s.v. “Abu
Hashim al-Sufi.”
[53]
Ibn al-Jawzi, op. Cit.
[54]
Ibn al-Jawzi, Sifat al-safwa 1(2):120.
[55]
`Ali al-Qari, Charh ‘ayn al-‘ilm wa-zayn al-hilm
(Le Caire: Maktabat al-Thaqafa al-Diniyya, 1989) 1:33; Ahmad
Zarrouq, Qawa’id al-tassawwouf (Le Caire, 1310); `Ali al-`Adawi,
Hachiyat al-`Adawi `ala charh Abi al-Hassan li-rissalat Ibn Abi Zayd
al-moussammat kifayat al-talib al-rabbani li-rissalat Ibn Zayd al-Qayrawani
fi madhhab Maalik (Béyrout?: Dar Ihya’ al-Koutoub
al-‘Arabiyah, <n.d.>) 2:195; Ibn ‘Ajiba, Iqaz
al-himam fi sharh al-hikam (Le Caire: Halabi, 1392/1972) p.5-6.
[56]
Ibn ‘Ajiba, Iqaz al-himam 5-6.
[57]
Souyouti, Ta’yid al-haqiqa al-‘aliyya p.15
[58]
al-‘Ajlouni, Kashf al-Khafa wa mouzil al-albas 1:341 (#1089).
[59]
Al-Saffarini, Ghidha’ al-albab li-sharh manzoumat al-adab
(Le Caire: Matba’at al-Najah, 1324/1906) 1/120.
[60]
Cité dans le livre Tanwir al-Gouloub, p.405. par cheick
Amin al-Kourdi.
[61]
‘Abd al-Qahir al-Baghdadi, Kitab Ousoul al-Din p.308-309;
Taj al-Din Soubki, Tabaqat al-shafi’iyya 2:275; Jamal al-Din
al-Isnawi, Tabaqat al-Shafi’iyya 1 (#9)26-27.
[62]
Al-Soubki le mentionne dans Tabaqat al-shafi’iyya. Une
copie est disponible à la bibiothèque Chester Beatty, ,s.
3184 (2).
[63]
Muslim, Iman; Ahmad 4:73.
[64]
Al-Mouhassibi, Kitab al-Wassaya, ed. ‘Abd al-Qadir Ahmad
‘Ata (Le Caire, 1384/1964) 27-32.
[65]
Al-khatib al-Baghdadi, Tarikh Baghdad 8:214.
[66]
Soubki, Tabaqat al-shafi’iyya 2:279.
[67]
Ceci est rapporté dans Sounan al-Bayhaqi (3:121), al-Moughni
(2:186-187) et quelque part ailleurs.
[68]
«La chaîne de transmission de cette histoire est fiable, mais
le rapport en lui-même est rejeté, car mon coeur ne l’accepte
pas. Je ne pense pas que Ahmad puisse faire chose pareille.» Dhahabi,
Mizan al-I’tidal 1:430 (#1606).
[69]
Al-Dhahabin, Siyar a`lam al-noubala', éd. Mouhammad ibn
Hassan Moussa (Jeddah: Dar al-andalous, 1995) #508.
[70]
Al-Dhahabi, mizan al-I’tidal 3:214
[71]
al-Dhahabi, Mou’jam shouyoukal-Dhahabi, al-Mou-jam al-kabir,
ed. Mouhammad Habib al-Hayla (Ta’if; Maktabat al-Siddiq,
1408/1988) 1:37.
[72]
Ibid.1:48.
[73]
Ibid.1:58.
[74]
Ibid.1:72.
[75]
Ibid.1:77.
[76]
Ibid.1:91. Cf. Ibn Kathir, al-Bidaya 14:37, 106-107; Soubki,
Tabaqat 9:20-22.
[77]
Al-Dhahabi, Mou`jam chouyouk al-Dhahabi, 1:104.
[78]
Ibid.1:131.
[79]
Ibid.1;136
[80]
Ibid.1:157-158.
[81]
Ibid.1:322.
[82]
Ibid.1:160.
[83]
Ibid.1:163.
[84]
Ibid.1:184.
[85]
Ibid.1:209.
[86]
Ibid.1:216.
[87]
Ibid.1:222.
[88]
Ibid.1:253.
[89]
Ibid.1:258.
[90]
Ibid.1:277.
[91]
Ibid.1:298.
[92]
Ibid.&:314.
[93]
Ibid.1:323-324.
[94]
Ibid.1:339.
[95]
Ibid.1:379.
[96]
Ibid.1:381.
[97]
Ibid.1:393-394.
[98]
Ibid.1:399.
[99]
Ibid.1405.
[100]
Ibid.1:415.
[101]
Ibid.1:421.
[102]
Ibid.&:441.
[103]
Ibid.2:49.
[104]
Ibid.2:83.
[105]
Ibid.2:90.
[106]
Ibid.2:100.
[107]
Ibid.2:101.
[108]
Ibid.2:139-140.
[109]
Ibid.2:143.
[110]
Ibid.2:146.
[111]
Ibid.2:148.
[112]
Ibid.2:181
[113]
Ibid.2:193.
[114]
Ibid.2:195.
[115]
Ibid.2:205.
[116]
Ibid.2:216.
[117]
Ibn Kathir dans al-Bidaya 14:75, Soubki dans Tabaqat
9:162.
[118]
Al-Dhahabi dans Mou`jam chouyouck al-Dhahabi, 2:244.
[119]
Ibn Kathir dans al-Bidaya 14:131-132, Ibn Hajar dans al-Dourar
al-Kamina 4:193, al-Soubki dans Tabaqat 9:191.
[120]
Al-Dhahabi dans Mou`jam chouyouck al-Dhahabi, 2:267.
[121]
Ibid.2:282-283/
[122]
Ibid.2:323-324.
[123]
Ibid.2:325.
[124]
Ibid.2:331.
[125]
Ibid.2:335-336.
[126]
Ibid.2:403.
[127]
Ibid.2:405.
[128]
al-Dhahabi dans Tadhkirat al-houffaz (Béirout: Dar
al-Koutoub al-`Ilmiyah).
[129]
Soubki, Q’ida p.53.
[130]
Ibn al-Jawzi, Sifat al-sawfa 2(2):200 (#763).
[131]
Ibid.
[132]
Dans ‘Afif al-Din Abou Mouhammad ‘Abd Allah Asad al-Yafi’I
(d. 768), Nashr al-mahassin al-ghaliya fi fadl mashayikh al-soufiyya
(Béyrut: Dar Sadir, 1975)
[133]
al-Jounayd, Kitab dawa’ al-arwah, ed. & trad. A.J.Arberry
dans le journal de la Société Royale Asiatique (1937).
[134]
Hadith moursal mawqouf rapporté par al-Hakim de Makhoul,
Ibn al-Moubarak de Abou al-Darda’, et Daylami de Abou Hourayra.
Souyouti le cite dans al-Dhourr al-manthur 6:86.
[135]
Boukhari, Mouslim, Ibn Majah, Tirmidhi, Ahmad.
[136]
Ibn Majah, Tirmidhi, al-Hakim.
[137]
Al-Hakim al-Tirmidhi, Adab al-mouridin, ed. ‘Abd al-Fattah
‘Abd Allah Baraka (Le Caire: Matba’at as-sa’adat, 1976)
p. 33-41.
[138]
‘Abd al-Qadir al-Baghdadi, al-Farq bayn al-firaq (Béïrut:
dar al-koutoub al-‘ilmiyya,n.d.) 242-243.
[139]
‘Abd al-Qadir al-Baghdadi, Ousoul al-din p.315-16.
[140]
Al-Qoushayri, al-Rissala, traduit par B.R. Von Schlegell, Les principes
du Soufisme (Berkeley: Mizan Press, p. 301-307.
[141]
La chaîne des maîtres Naqshbandi au temps de al-Kharqani est
comme suit: Abou yazid al-Bistami ® Abou al-Hassan al-Kharqani ®
Abou ‘Ali al-Farmadi (le maître de Ghazali) ® Abou Youssouf
al-Hamadani ® Abou al-‘Abbas al-Khidr ® ‘Abd al-Khaliq
al-Ghoujdawani.
[142]
Ibn Rajab, Dhayl ‘ala tabaqat al-hanabila (Damas, 1951) 1:64-85.
[143]
Edité par A.J. Arberry, “La Biographie Ansari de Jami”
dans Le Trimestriel Islamique (Juillet-Décembre 1963) p. 57-82.
[144]
Al-Ghazali, al-Mounqidh min al-dalal, p.131.
[145]
Ibn `Ajiba, Iqaz al-himam p.8.
[146]
Al-`Iraqi le cite dans Bayhaqi sur l’autorité d’Ibn
`Abbas et sa chaîne de transmission contien Mouhammad ibn `Abd al-Rahman
ibn Ghazwan, l’un des faussaires.
[147]
Tirmidhi: hassan; Nissa'I; `Iraqi ne pas considéré de faible
(la chaîne de transmission)
[148]
Mouslim.
[149]
Un hadith sahih rapporté par Tirmidhi, Ahmad, Tabarani, Ibn Majah,
Ibn Hibban, al-Hakim, et Qouda`i.
[150]
Note du traducteur: lire Toussi.
[151]
Salah al-Din Khalil ibn Aybak al-Safadi, al-Wafi bi al-wafayat (Wiesbaden,
1962-1984) 1:274-277 (#176).
[152]
Taha Jaber al-`Alwani, Ousoul al-fiqh: La source de la Méthodologie
en Jurisprudence Islamique, ed. Youssouf Talal Delorenzo (Herndon, VA:
IIIT, 1411/1990) p. 50.
[153]
Reliance of the Traveller (La Dépendance du Voyageur) p. 1048.
[154]
Ibn al-Jawzi, Kitab al-qoussas wa al-moudhakkirin p.201.
[155]
Ibn al-Jawzi, al-Moutazam 9:169.
[156]
Taqi al-Din al-Soubki, Tabaqat al-shafi`iyya 4:179-182.
[157]
Voir al-Hakim, al-madkhal li `ilm al-hadith (le début),
le Dala'il al-noubouwwa de al-Bayhaqi (l’introduction),
al-Tibyan fi`ouloum al-qour’an p.17. de Nawawi. Celui-ci
dit:”Les savants sont d’accord sur la légitimité
de l’usage de faibles hadiths dans le domaine de travaux vertueux.”
Al-Sakhawi déclara l’opinion du consensus des savants sur
cette question dans l’épilogue de son al-Qawl al-badi`fi
al-salat `ala al-habib al-shafi` (L’admirable doctrine conernant
l’invocation des saluts sur le bien-aimé intercesseur) (Béirut:
dar al-koutoub al-`ilmiyya, 1407/1987) p.245-246.
[158]
T.J Winter, traduction du “Evocation de la Mort” de Ghazali
(Cambridge: Islamic Texts Society,1989), Introduction,p.xxix n.63.
[159]
al-Dhahabi, Mizan al-i`tidal 3:214.
[160]
Al-Ghazali, al-Mounqidh min al-dalal (Damas, 1956) p.40.
[161]
Ibn Hajar al-Haytami, Fatawa hadithiyya (Le Caire: al-Halabi,
1970)p.331.
[162]
Ibn Hajar, Hadi al-sari, éd. Ibrahim `Atwa `Awad (Le Caire,
1963) p.21.
[163]
al-Hakim, al-Madkhal ila ma`rifat al-iklil, éd. &
trad. James Robson, Une introduction à la Science de Tradition
(Londres: Société Royale Asiatique de Grande Bretagne et
Irlande, 1953) p.11.
[164]
al-Sakhawi, al-Qawl al-badi` fi al-salat `ala la-habib al-shafi`(L’admirable
doctrine concernant l’invocation sur le bien-aimé intercesseur)
(Béirut: dar al-koutoub al-`ilmiyya, 1407/1987) p.245-246.
[165]
Ibn Taymiyya, Qa`ida jalila p.82.
[166]
Ibn al-`Arabi al-Maliki, `Aridat al-ahwadhi 5:201.
[167]
Ibn Taymiyya, Qa`ida fi al-tawassoul wa al-wassila, éd. Rabi`a
ibn hadi `Oumayr al-Moudkhali, p.162 (#478).
[168]
Voir l’article de George Makdis dans l’encyclopédie
de l’Islam, 2nd éd., s.v. “Ibn 'Akil.”
©
Encyclopédie de la doctrine islamique, Cheikh Mouhammad Hisham Kabbani
suite des
dires des imams Partie 4
Sommaire
:: Ch. Hisham Kabbani ::